Aujourd’hui je vous emmène dans le parc naturel de Camargue, dans les Bouches-du-Rhône ! Une destination incontournable en France, de par la richesse de sa faune et de sa flore. En effet, le cadre est magnifique, et si vous aimez les chevaux c’est un paradis sur terre, vous serez servis !
C’est au mois de juillet, que j’ai décidé de partir à la découverte de ce lieu, qui m’a toujours interpellé, le temps d’un week-end. Premier jour : installation au Mas de Sylvéréal à Vauvert. Il s’agit d’une ancienne abbaye, aménagé en hôtel, situé au milieu des marais et des étangs. Un coin idéal pour visiter les alentours mais aussi pour se reposer pour ceux qui le souhaite. Alors tout d’abord cette question : qu’est-ce qu’un Mas ? Le Mas existe en Camargue mais également en Provence et dans le Luberon. Il s’agit d’un ensemble de structure (maison, terre), généralement utilisés pour l’exploitation agricole et aujourd’hui comme lieu d’habitation. En Camargue, les Mas sont souvent de couleur blanche, et en forme de U.
Le Mas de Sylvéréal propose également des activités équestres, avec Amandine, une passionnée ! Plusieurs options s’offrent à vous : balades à cheval, bivouac, journées découvertes… Tout cela avec des chevaux 100% camarguais, dressés par Amandine. Si vous choisissez une promenade, comme je l’ai fais, vous pourrez découvrir de magnifiques paysages et les fameuses manades de taureaux ! Votre guide, Amandine saura répondre à toutes vos questions concernant les traditions, les élevages de taureaux et de chevaux, et toutes les autres activités à faire dans les alentours, si vous restez plus de deux jours ! Bien entendu, il y a de nombreux autres endroits, où vous pourrez faire une promenade à cheval !
Après cette balade de deux heures, avec de magnifiques chevaux, direction Saintes-Maries de la Mer pour une autre balade : le centre-ville mais également le long de la plage.
C’est au restaurant Les Vagues, que j’ai pu déguster un filet de sandre, délicieux, vue sur le port. Dans l’après-midi, j’ai décidé de me rendre au parc ornithologique du Pont de Gau, pour découvrir et observer les oiseaux de la Camargue dans leur milieu naturel. Le parc, ouvert tout au long de l’année, est idéal pour une belle balade, au coeur de la nature camarguaise. Plusieurs sentiers sont mis à votre disposition, vous pourrez donc vous balader plus ou moins longtemps. Pour 7,50€, vous pourrez observez des flamants roses, des rapaces, des hérons etc. Difficile de quitter un lieu aussi magnifique ! Mais l’avantage : vous pouvez rester jusqu’au coucher du soleil !
Durant mon séjour, j’ai également pu déguster un bon petit plat local au restaurant de l’hôtel : « La Table de Sylvéréal » et profiter d’un mini-concert du groupe Yuna Lena : de la musique « gitane ». Une autre idée pour votre séjour en Camargue : n’hésitez pas à vous lever un peu plus tôt que d’habitude, pour profiter d’un magnifique lever de soleil sur les étangs, c’est à couper le souffle !
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à aller sur le site de la Camargue, ICI !
Sincèrement vous avez beaucoup de style. La camargue vous remercie.
Bravo! C’est magnifique. Et superbe d’y associer le flamenco qu’on doit jouer dans les manades..
« Dans son remarquable documentaire «Công Binh la longue nuit indochinoise», le réalisateur Lam Lê a retrouvé 20 Công Binh survivants qui racontent leur histoire. Ces hommes faisaient partie de ces 20000 Indochinois venus travailler en France pendant la deuxième guerre. Et à qui l’on doit les plantations de riz en Camargue. Explications du réalisateur Lam Lê, venu à 20 ans en France pour faire des études de mathématiques supérieures qu’il finit aux Beaux-arts, en étudiant la peinture… avant de devenir, en 1975, assistant de Jean-Pierre Mocky.
Qu’est ce qu’un Cong Bin ?
En vietnamien, Công Binh, signifie «ouvrier-soldat». C’est le nom donné aux 20 000 Vietnamiens, venus travailler en France. Tous les trois enfants, chaque famille devait donner un fils. Au départ, en 39, ils venaient pour remplacer dans les usines les Français partis au front. Beaucoup sont venus à Toulouse, Bordeaux, travailler dans l ‘armement. Ensuite, sous Pétain, ils ont été envoyés en Camargue, pour cultiver le riz.