Vous rêvez de paysages à couper le souffle ? Vous avez besoin de vous évader le temps d’une semaine ? Tout simplement envie d’être dépaysé ? Alors je vous conseille la Sardaigne à 200% ! J’y suis allée au mois de mars pour un road-trip d’une semaine, et je suis tout bonnement tombée amoureuse de cette île italienne. Des plages d’exception, une histoire très riche mais aussi des activités sportives en veux-tu en voilà : le combo parfait pour passer des vacances de rêves. Il y en a vraiment pour tous les goûts, et ça c’est franchement chouette ! Pourquoi j’ai aimé la Sardaigne ? Pour ses paysages sauvages, montagneux, naturels et captivants.
Je ne vais pas vous mentir, ma toute première impression de la Sardaigne n’a pas été des meilleures. Une fois arrivée à Cagliari, toute excitée à l’idée de commencer mon road-trip, je pars pour récupérer ma voiture de location, que j’avais au préalable réservé sur internet. 125€ la semaine, avec assurance tous risques, O franchise et un second conducteur, c’est un prix franchement super alléchant. Oui, mais non. En réalité j’arrive à l’agence et la :
« Non, ce n’est pas possible, vous avez une carte de débit et non une carte de crédit. C’est donc impossible de retenir les 1200€ de caution sur votre compte. »
Alors à ce moment là, je reste sur le c*l. Je n’avais jamais entendu parler de ça auparavant. La dame serait-elle est train de m’arnaquer ? Hm… En fait, non, je pense qu’effectivement ma carte bleue fait défaut. Et donc, y a t-il une solution chère Madame ?
« Oui, tout ce que nous pouvons faire, c’est augmenter le prix de votre location quotidienne, et diminuer ainsi la caution. Ça vous fera donc 250€ la semaine, 500€ de caution + 50€ pour le second conducteur. »
Autant vous dire, que ça fait (un peu) grincer des dents. Mais bon, après tout, ai-je vraiment le choix ? Non. Donc je paye deux fois la somme que je devais payer initialement, je tire (un peu) la tronche, et je pars avec ma (presque neuve) Fiat Punto ! Morale de l’histoire : vérifiez bien avant de partir que votre carte bleue soit une carte de crédit et non une carte de débit.
Je repars donc avec ma super voiture (une essence, donc le temps de m’y habituer… hum hum autant dire que c’était plutôt drôle à voir!), direction le centre de Cagliari, faire quelques courses pour être d’aplomb le lendemain et partir de bonne heure sur les routes Sardes. C’est en roulant dans les rues de Cagliari que j’ai eu ma deuxième (petite) déception de la journée :
« Heu, c’est ça Cagliari ?! »
Des voitures partout, des conducteurs stressés (on se croirait à Paris !!), des stops non respectés… Et puis bon, faut dire que je n’ai franchement pas été emballé par l’architecture de Cagliari. C’est donc après avoir fait quelques courses, que je rejoins mon B&B. C’est à ce moment la, que j’ai eu mon premier contact avec un Sarde, et je peux vous dire, que ça met du baume au coeur. Super accueillant, super sympathique et super souriant ! Quel plaisir. On a la possibilité de se faire un dîner, et puisqu’il est déjà tard, je décide de visiter le centre de Cagliari à mon retour, une semaine plus tard.
Jour 1
C’est à ce moment là que commence les choses sérieuses : le début du road-trip et (tenter de) sortir de Cagliari ! Non, je plaisante, ce n’était pas si compliqué que ça, mais ça demande tout de même beaucoup d’attention. (D’ailleurs attention à leur voie d’insertion, elles sont quasiment inexistantes !). Bref, quelques kilomètres plus loin, nous voici parti vers l’ouest de la Sardaigne. On se retrouve rapidement au milieu de nul part, avec de belles montagnes à perte de vue. Et puis là, la PLUIE.
« Quoi ? Mais il pleut en Sardaigne ? Seriously? »
Moi qui voulais du 20°, grand ciel bleu… C’est raté ! Enfin, pour l’instant… Parce qu’en fait, le temps se dégage rapidement, laissant place à quelques rayons de soleil, et franchement c’est kiffant ! Première étape : direction la Spiaggia di Piscinas, sur la Costa Verde. Et la, première claque du séjour : une carte postale s’étend devant mes yeux. Des dunes super hautes -atteignant 60m de hauteur par endroits-, une immense plage de sable blanc, totalement déserte, une mer déchaînée… Et beaucoup de vent. Oui, le vent a été omniprésent durant les 3 premiers jours du road-trip (ce qui était, d’ailleurs, plutôt casse-bonbon sur la fin). Mais bon, qu’à cela ne tienne ! En aucun cas ça m’a empêché d’en prendre plein les yeux et de profiter pleinement de cette plage, qui pour certains, fait partie des plus belles plages de la Sardaigne !
En arrière plan de cette plage, j’ai découvert des choses très étonnantes : une ancienne voie ferrée et des anciens chariots.
« Tiens tiens, mais qu’est ce que ces choses totalement rouillées font sur une telle plage? »
En fait, il s’agit de vestiges, datant du XXe siècle. A quelques mètres de là, dans la vallée, se trouve une ville fantôme assez impressionnante : il s’agit d’un village minier du XIXe siècle, totalement à l’abandon. Autrefois était extrait des minéraux, puis ils étaient transporté jusqu’à la Spiaggia di Piscinas, pour être chargé sur des bateaux. Un bout de l’histoire Sarde, qui m’a totalement fasciné.
Il est temps de reprendre la route, pour aller un petit peu plus au nord. Direction Tharros, l’un des plus grands sites archéologiques de la Sardaigne. Et la, nouveau coup de cœur. Il s’agit d’une ville fondée au VIIIe siècle avant notre ère, avec de nombreux vestiges de la cité romaine. Après avoir payé l’entrée, on peut s’y balader librement et observer toutes ces vieilles pierres avec attention. Le plus impressionnant de cette visite était les deux tours, qui s’élèvent magistralement devant nos yeux, face à la mer. C’était sublime. Incroyable de voir toutes ces infrastructures encore debout aujourd’hui. J’ai adoré cette visite, qui s’est terminée avec une vue superbe depuis la tour de Tharros, sur le Capo San Marco.
Je reprend la route, cette fois-ci direction Bosa, cette ville aux maisons colorées à flanc de colline. Son château austère du XIIe siècle, perché au sommet de la colline. Ses bateaux de pêche amarrés sur le fleuve Temo… En bref, c’est digne d’un tableau de peinture, tellement c’est beau. Malheureusement, je n’ai pas pris le temps de visiter cet endroit magnifique, car je suis arrivée tard le soir, épuisée de mes 250km de route et des visites de la journée. Le lendemain, je suis partie tôt pour me diriger encore plus au nord, c’est donc avec regret que je n’ai pas visiter cette charmante ville. Alors si vous avez l’occasion, faites un tour dans la ville, visitez le château et montrez moi vos photos !
Jour 2
Pour cette deuxième journée en Sardaigne, je suis bien décidé à aller découvrir la grotte de Neptune, située à proximité d’Alghero. Sur la route, des paysages d’exception : montagne, mer, colline… Tout pour mettre l’eau à la bouche. Tout comme Bosa, j’ai fais le choix de ne pas visiter Alghero, qui apparemment vaut également le détour. Mais malheureusement ayant peu de temps (une semaine ça passe si vite!), j’ai du faire des choix, dont celle de visiter la grotte de Neptune. Je me suis préparée mentalement à descendre les 650 marches pour y accéder – et bien entendu, à les remonter. Je me suis fais une réelle joie de visiter cette grotte, l’une des plus emblématiques de la Sardaigne. Je m’imaginais déjà des stalactites et stalagmites de toutes parts, de me retrouver dans un monde féérique et puis en fait… La grotte de Neptune était fermée pour maintenance. Intérieurement je me disais :
« Mais nooon pourquoi moi, pourquoi maintenant ?! Il y a bien une solution ?! Non, non, non ce n’est pas possible! »
Et non, aucune solution, la grille était belle et bien fermée, impossible de passer. Quelle déception ! Si il y avait bien une chose que je souhaitais voir à tout prix en Sardaigne, c’était la grotte de Neptune. Ça avait l’air d’être tellement beau, tellement impressionnant… Ça sera donc pour une prochaine fois. (l’avantage c’est que j’ai épargné mes gambettes ! Faut bien essayer de trouver quelque chose de positif dans l’histoire…)
C’est donc avec une petite déception, que je quitte cet endroit. Plan B, nous avons décidé de nous diriger vers Argentiera, une autre ville fantôme (ou presque… aujourd’hui il doit y avoir une trentaine d’habitants et des centaines de chats et chiens errants…). Une fois arrivée sur place, je suis bouche-bée. Le cadre est tout simplement incroyable. Étonnant ? Curieux ? Mystérieux ? En réalité, sur le coup il n’y a pas vraiment de mots qui me viennent à la bouche, tellement je suis stupéfaite. Des habitations à l’abandon, des bâtiments en ruine, le tout à proximité d’une mer déchaîné. On pourrait presque croire à un décor de cinéma tellement c’est surprenant. Et en même temps, ça donne terriblement envie de découvrir les lieux, d’aller s’y balader, « sentir » les lieux, découvrir l’histoire de cet endroit…
A croire que quelqu’un m’a écouté, car en me baladant à proximité des ruines, un Monsieur nous accoste et nous propose de nous faire découvrir ces anciennes structures. Quelle chance ! Moi qui pensait ne pas pouvoir découvrir cet endroit magique, finalement je vais en prendre plein les yeux. Notre guide, un Sarde super sympa (une fois encore!), nous explique, qu’Argentiera est une ancienne cité minière, la plus importante de la Sardaigne. Ici, quatre minéraux étaient extrait, de l’époque romaine, jusque dans les années 1960. Ce site était également une laverie, pour laver les minéraux. Minéraux, qui étaient ensuite chargés sur des bateaux. Aujourd’hui, c’est un ensemble chaotique, surprenant, qui domine la petite crique de sable gris d’Argentiera. Durant la visite, plusieurs étages sont a visiter, on apprend qu’autrefois, ce ne sont pas 30 personnes qui habitaient ici, mais plus de 2 000 ! C’est juste incroyable. J’ai été fasciné par cet endroit, qui vaut vraiment le détour.
Après cette petite leçon d’histoire, direction la pointe nord ouest, Stintino et sa superbe plage : la Spiaggia della Pelosa. Après le côté culturel, nous voici de nouveau un paysage euh… de dingue ? Ouf ? Crazy ? Incroyable ? Fantasmagorique ? Bref, vous l’aurez compris, je suis tombée raide dingue de cet endroit paradisiaque. La couleur de l’eau tout simplement incroyable : bleue, turquoise, verte… Le sable fin et blanc.
« En fait on s’est trompé, non ? On a atterri aux Maldives, c’est ça ? »
Mais que nenni ! On est bel et bien au nord de la Sardaigne, certes dans un petit coin de paradis, mais en Sardaigne ! (et dire que ce n’est qu’à 2h de Paris…) Bon, bon, bon que dire de plus ? Pas une personne à l’horizon, une tour pittoresque en plein milieu de l’eau, l’île dell’ Asinara juste en face… J’en profite pour me balader le long de la mer, je profite également du calme de ce paysage grandiose, que je ne souhaite pas quitter…
Malheureusement il est déjà temps de partir. Avec la volonté de monter à bord d’un ferry, direction l’île dell’ Asinara depuis Stintino. Mais à cette période là de l’année, il n’y a malheureusement pas de départ depuis le nord-ouest de l’île. Du coup, peut-être que j’aurais plus de chances à Porto Torres ? Eh non, malheureusement il n’y a pas de départ de ferry pour le lendemain, je n’ai donc pas pu voir les fameux ânes blancs qui peuplent cette île, ni la fameuse prison à l’abandon, que je souhaitais réellement visiter. Tant pis, ça sera pour ma prochaine venue en Sardaigne ! Je décide alors d’aller directement à Castelsardo et d’y passer la nuit.
Jour 3
Comme vous le savez surement, je suis une fan inconditionnelle des vieilles pierres, de l’histoire et surtout, surtout des cités médiévales. C’est donc tout naturellement, que j’ai mis Castelsardo sur ma « to-do list » du road trip. Cette ville médiévale est perchée au sommet d’une colline, dominant la Méditerranée. Ruelles étroites et colorées, le centre historique est bourré de charme. Bon par contre, ça monte et ça descend bien, alors il faut tout de même avoir de bonnes chaussures. En tout cas, j’ai adoré parcourir ces petites ruelles, découvrir l’architecture de Castelsardo, la cathédrale, l’église ou encore le château médiéval. Le château a été édifié au XIIe siècle par la famille Doria et aujourd’hui il se visite. Une visite courte et concise : à l’intérieur on trouve un musée consacré à la vannerie, une exposition de peinture et enfin le meilleur pour la fin : la vue sur la Corse. Oui, enfin seulement quand il fait beau. Personnellement je n’ai pas eu cette chance. En tout cas, il y a un super point de vue sur la mer et sur la ville. Si vous le pouvez, profitez également d’un petit coucher de soleil, ils sont magnifiques en Sardaigne !
Après avoir visité Castelsardo, direction l’Est. Je parcours des routes de montagne à couper le souffle, je découvre un rocher en forme d’éléphant, puis je roule, jusqu’à apercevoir un bout de mer : Palau. Puisque je n’ai pas pu embarquer pour l’île dell’ Asinara, alors changement de plan, direction l’île de la Maddalena. En réalité, il s’agit d’un archipel de 7 grandes îles et plusieurs îlots, situés à 15 minutes de ferry de la Sardaigne.
» Euh sinon, le paradis c’est par ici ? »
Affirmatif ! Je crois que oui. Rien que sur le ferry, on aperçoit des paysages superbes, mais rien comparé à ce qui m’attend sur l’île. Une fois arrivée sur place, on plonge dans un autre monde, un monde féérique, une sensation de dépaysement total. Comment résister face à un endroit si beau ? Je profite de mon après-midi pour arpenter les routes de l’île, à la recherche d’endroits magiques. Je gare la voiture sur l’île Caprera, je marche pendant 15 minutes et boum ! Je tombe sur la Cala Serena, une plage déserte, pas un chat à l’horizon à cette période de l’année, quel bonheur ! Une eau turquoise, bleue, verte et translucide : le paradis à l’état pur ! Je me dirige vers le nord de l’île, puis je marche 45 minutes sur des sentiers pédestres, avec une flore magnifique, des pierres sculptées par le vent : bref un émerveillement à chaque seconde. Et puis la, je tombe sur la Cala Caprarese, une plage située à l’embouchure d’une rivière, donnant cette impression d’être dans le far West : juste grandiose ! Je l’avais dit : le PA-RA-DIS !
Je termine ma journée avec un coucher de soleil sur le fort abandonné du Poggio Rasu Superiore. Une belle découverte : une batterie militaire, construite à la fin des années 1800, immergée dans la végétation. Un point de vue exceptionnel sur l’île, la mer et les alentours, pour terminer la journée en beauté.
Jour 4
Après avoir passé une super nuit dans un lit King Size (ouais trop bon !! Je vous donne toutes mes adresses à la fin de l’article), je me réveille face au port, dans un calme absolu. Peu de monde réveillé à 7h du matin, idéal pour aller boire un petit café en terrasse, sous le soleil Sarde. Ce matin, c’est l’île de la Maddalena qu’on va visiter. Cap à l’est, grâce à la route panoramique, direction la testa del Polpo. Et la…
« Non, non, non je ne veux plus repartir, je suis trop bien ici !! »
J’ai pris (encore une fois, oui,oui) un grosse claque ! J’avais vu sur internet que cette plage était tout simplement unique, mais je ne m’attendais pas à ça. Une eau turquoise par endroits, des rochers dans l’eau… On se serait cru aux Seychelles (oui, bon ok je ne suis jamais allée aux Seychelles mais j’ai vu des photos!). Les gros rochers couleurs ocres dans l’eau et ce mélange de couleurs c’était juste dingue ! Je dois avouer, que c’était difficile de quitter cet endroit tellement fantasmagorique (oui, j’adore ce mot – et je ne sais même pas s’il existe vraiment, peu importe!). C’est donc avec un pincement au coeur, que je quitte cet archipel.
Après avoir pris le ferry, direction la grotta d’Ispinigoli. Et là, rebelotte, grosse claque (je sais, je radote) ! Une stalagmite géante de 38 mètres de haut (parmi la plus élevée d’Europe). C’était juste incroyable. Une grotte de 50 mètres de profondeur, des stalactites de parts et d’autre, bref c’était tout simplement dingue ! Comme il y a très peu de monde à cette période la de l’année, on a eu un guide rien que pour nous. Elle nous a raconté l’histoire de cette grotte pendant 30 minutes. Malheureusement les photos et les vidéos étant interdites, je ne peux vous montrer cette grotte formidable. Suite à cette visite, direction Dorgali et le musée archéologique, où l’on peut voir des vestiges de différentes périodes historiques : du néolithique à l’âge romain. Je tombe sur une guide adorable, parlant français, qui me raconte l’histoire de la province et de tous les objets trouvés lors de fouilles archéologiques : c’était passionnant ! Après un petit coucher de soleil sur les montagnes, place à un repos bien mérité.
Jour 5
Cinquième journée en Sardaigne, place à une activité un peu plus sportive. Cette fois-ci, j’ai décidé de partir à la découverte de Gorropu, l’un des canyons les plus profonds d’Europe. 10km de marche prévu, c’est donc après avoir mangé un copieux petit déjeune, préparé par les soins de notre hôtes, qu’on prend la route pour le point de départ de ce canyon, qui est le camp de base Gorropu. Après avoir jeté un oeil au point de vue, qui donne un véritable aperçu sur ce qui nous attend, en plus de nous faire découvrir un paysage vert et des vallées magnifiques, direction le canyon.
« Ça n’arrête pas de descendre la, il va falloir ensuite tout remonter… C’est la bonne direction au moins? »
Oui, oui, c’est effectivement une question que je me posais. Car vous vous imaginez, descendre sur 5km et finalement se rendre compte qu’on n’est même pas sur le bon chemin? Fort heureusement ce n’était pas le cas, mais faut dire que ça descendait pas mal. En plus hors saison, il n’y vraiment personne. En temps normal il y a des jeep pour nous « secourir » en cas de besoin, mais la, rien. Fallait vraiment pas se blesser ! Après 5km de marche, j’arrive (enfin) à un panneau, qui indique le canyon 3km plus loin… C’est reparti ! J’avoue que j’en avais plein les pattes, m’étant blessée au pied juste avant de partir, c’était loin d’être agréable. Une fois arrivée sur place, la douleur a fait place à l’émerveillement. C’était juste incroyable ! Des immenses pierres blanches à l’entrée du canyon, des mini cascades d’eau, des flaques d’eau vertes… Wahou ! Maintenant reste plus qu’à avancer dans le canyon (en été, il faut payer 5€ pour y avoir accès, hors saison il n’y a personne). En tout il y a 3 sentiers : l’un accessible à tous (quoi que sacrément casse-gueule à certains endroits), le deuxième pour un public plutôt sportif, et enfin le dernier accessible uniquement avec un accompagnateur et équipé.
J’ai choisi l’option 1, le petit parcours vert de 2km aller-retour. Et rien qu’avec celui-ci, on en prend déjà plein les yeux ! On a l’impression d’être tout petit face à ces parois, hautes de 500 mètres. C’est tout simplement incroyable ce que la nature peut faire, tellement inspirant comme lieu. En réalité, il y a une véritable émotion qui a émergé en moi, lorsque j’étais dans ce canyon. L’homme face à la nature. Majestueux. Encore une fois, une très belle surprise, une découverte magnifique, malgré la difficulté du sentier pour y accéder. Je dois tout de même mettre en garde les personnes qui souhaitent s’y aventurer : le sentier pour y accéder depuis le camp de base n’est pas dangereux, mais long. Prévoir une ou plusieurs bouteilles d’eau. N’oubliez pas, qu’une fois descendu dans le canyon, il faudra remonter et c’est loin d’être une promenade de santé! Soyez prudents aussi hors saison, le site n’est pas surveillé et il n’y a pas de Jeep pour vous remonter ou éventuellement vous porter secours. Vigilance également à l’intérieur du canyon : on n’est jamais à l’abris d’une chute de pierre. Finalement j’ai marché 18km aller-retour (au lieu de 10km), 700m de dénivelé positif sur 4km, des pierres qui glissent par endroits, 6h de marche… Mais ça vaut tellement le détour, je vous le recommande les yeux fermés.
Après cette grosse journée dans le canyon, direction Lanusei pour la nuit – autant vous dire, que j’ai bien dormi !
Jour 6
« Oh My God ! C’est mon dernier jour de visite sur l’île – Déjà ! Que ça passe vite… »
Pour finir en beauté, je voulais absolument voir une superbe cascade : la cascade de Lequarci, située sur la commune d’Ulassai. Une fois de plus, je n’ai pas été déçue. Malheureusement je n’ai pas pu aller en haut de la cascade, par manque de temps. J’ai donc pu l’observer depuis la route. Si vous êtes dans le coin, je vous invite à descendre à pied un peu plus bas, vous découvrirez des mini-cascades adorables, la piscine naturelle de Lequarci… Bref, un havre de paix. Encore une fois, je ne voulais pas quitter cet endroit, qui pour moi était si paisible… Malheureusement le temps est compté, et je dois reprendre la route pour le Sud, direction Cagliari !
Après quelques kilomètres de route, on quitte la montagne pour retrouver la ville. Vous vous doutez bien, que quitter la nature pour aller en ville, ça ne m’a pas vraiment enchanté. Après avoir découvert tous ces sites naturels absolument grandioses, c’était difficile de retrouver la civilisation. Mais bon, toute bonne chose a une fin n’est-ce pas ! Je vous disais au début de mon article, ne pas avoir été particulièrement emballé par Cagliari. Après être arrivée dans la ville, malheureusement mon impression s’est plus ou moins confirmé. J’ai découvert la vieille ville à pied. Il y a tout de même quelques endroits à voir à Cagliari. Par exemple, le quartier ancien, le Bastione di Saint Remy ou encore la Torre dell’ Elefante. Mais honnêtement, si je peux vous conseiller une chose : louez une voiture et partez à la découverte des paysages naturels et sauvages de la Sardaigne. Il y a tellement de choses à voir et à visiter en-dehors de Cagliari. Une semaine c’est beaucoup trop court. Mais pour moi, la location de voiture est indispensable, si vous avez l’intention d’en prendre plein les yeux. Un road-trip me semble être la meilleure des solutions pour visiter la Sardaigne.
Pour finir, et tout ce que je peux dire, c’est que je suis tombée amoureuse de la Sardaigne. Un endroit riche et varié, avec des paysages grandioses. Des habitants absolument géniaux et accueillants. Je vous conseille d’y aller hors saison estivale. Apparemment en plein été, la Sardaigne est pris d’assaut et vous ne pourrez pas forcément profiter pleinement des petits coins de paradis, paisible, que je vous ai énuméré plus haut. En revanche, vous risquez aussi de tomber sur des endroits fermés, mais en réalité ce n’est pas si grave. C’est juste une bonne excuse pour dire :
« C’est pas grave, je le ferai la prochaine fois, lorsque je reviendrai en Sardaigne ! »
Liste des B&B que j’ai réservé durant mon séjour :
Nuit 1 – Cagliari : B&B Cagliari Ariosto
Jour 1 – Bosa : B&B Villa Julia & Alberto
Jour 2 – Castelsardo : B&B Sa Domo de Minnanna
Jour 3 – La Maddalena : La Siesta B&B
Jour 4 – Dorgali : Bed and Breakfast Dorgali
Jour 5 – Lanusei : B&B Monti e Mare
Jour 6 – Cagliari : B&B Le Muse
Envie de découvrir un autre paradis ? Direction l’île de Port-Cros !
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