400 km de marche en 23 jours le long de la côte portugaise : c’est le dernier trekking que j’ai effectué pour découvrir de magnifiques paysages, faire de très belles rencontres et me surpasser ! Alors pourquoi avoir fait ce trek au Portugal aux mois de janvier-février ? Tout simplement car je cherchais une destination proche de Paris, où il fait tout de même beau et bon en cette période mais aussi et surtout car je souhaitais découvrir l’Algarve, Faro mais aussi Lisbonne ! C’est ainsi que cette idée a germé : parcourir Faro-Lisbonne… à pied ! (et dans la mesure du possible). Dans ce post je vais donc vous raconter jours après jours les étapes que j’ai réalisé, les « problèmes » auxquels j’ai été confronté et enfin vous faire découvrir une faune et flore absolument incroyable… à quelques heures de la France ! Bonne lecture !
Jour 1 :
Je suis arrivée à Faro fin janvier, et… sous le soleil ! Les températures sont plutôt bonnes en cette période de l’année : entre 15 et 18 degrés, idéal pour faire du trekking. Une fois l’avion atterri, le mieux c’est de prendre le bus (n°16 pour ma part), pour rejoindre le centre-ville (vous y êtes en 15-20 minutes). Direction l’auberge de jeunesse Casa da Madalena Backpackers Hostel, que je vous conseille fortement, pour déposer les bagages et ensuite profiter de la fin de journée pour se balader dans les rues de Faro, découvrir la ville et admirer un superbe coucher de soleil.
Jour 2 :
Je profite de cette superbe journée ensoleillée pour continuer ma visite de Faro. Je vous conseille de vous balader sans but précis dans la ville : vous découvrirez des coins sympas, des petites églises baroque, la vieille ville mais aussi plein d’orangers en plein centre ville ! En fin de matinée, direction le musée archéologique (musée municipal), situé dans un ancien couvent. Prenez votre temps pour le découvrir (environ deux heures seront nécessaires) : vous y trouverez des pièces archéologiques mais également des expositions temporaires. Un musée qui vous permettra également d’en apprendre plus sur l’invasion arabe vers l’an 711. Une influence qui est fortement restée au Portugal, puisque l’invasion a duré plus de 5 siècles. A noter que la visite est libre et gratuite le matin, mais les panneaux informatifs sont en anglais !
Après cette visite, direction l’île déserte, que je vous recommande à 200% ! L’Ilha Deserta se situe au large de Faro, à environ 30 minutes de ferry (vous pouvez y accéder avec Animaris, à 10 euros aller-retour ou à 20 euros aller-retour en speedboat. Le ferry boat suffit amplement, vous pourrez ainsi contempler le paysage et Faro depuis l’océan). Une fois arrivé sur place, et malgré le vent, il n’y a qu’un mot qui vous vient à la bouche : MA-GNI-FIQUE ! Effectivement, depuis l’île déserte vous vous sentez comme seul au monde (d’autant plus à cette période de l’année où il n’y a (presque) personne !). Sur place, je vous conseille d’y rester deux heures minimum pour découvrir cette île sauvage, naturelle et sublime ! Vous pouvez faire le tour de l’île à pied, prendre un pique-nique avec vous et admirer le paysage. Vous pouvez également aller boire un verre ou manger au restaurant de l’île, qui a une superbe vue sur l’océan, grâce à ses baies vitrées !
Jour 3 :
Ca y est, c’est le grand départ vers l’aventure (enfin surtout vers l’inconnu !). En ce troisième jour, je commence réellement mon walk-trip, avec pas moins de 15 kg sur le dos ! Je décide de prendre le bus pour l’aéroport de Faro, et commencer mon trek depuis l’aéroport. Première impression : « mais pourquoi ai-je pris autant d’affaires ? Mon dos me fait terriblement mal, je ne tiendrais jamais jusqu’à Lisbonne ! ». Eh bien si, en fait. Il suffit de deux-trois jours pour que le dos s’habitue au sac à dos et au poids. C’est donc dans la douleur que j’emprunte une route cyclable et traverse la Reserva Natural da Ria Formosa. Et la encore, ça en jette ! Il faut dire que le paysage ressemble énormément à la Camargue, avec ses canaux, ses marécages et ses bancs de sable, sans oublier les nombreuses espèces d’oiseaux que l’on peut observer ! Direction la Vale do Lobo et c’est là que commence les « ennuis » : j’atterri sur le premier des nombreux golfes existants en Algarve, que j’ai bien sur du contourner, ce qui m’a fait perdre un temps fou… Mais ce détour a été récompensé par de magnifiques falaises couleurs ocre, qui m’ont beaucoup fait pensées au Colorado Provençal, en France. Finalement la journée se termine en apercevant Quarteira au loin : première nuit à la belle étoile, sur une falaise, entourée d’autres vadrouilleurs.
Jour 4 :
Après avoir passé une nuit bien humide à proximité de l’océan, direction Quarteira, où j’ai traversé la ville. Il faut à un moment donné contourner le port : cet endroit de l’Algarve fait penser à Nice, Cannes ou encore Saint-Tropez… Ce qui m’a marqué dans cette ville (et dans quasiment toutes les villes que j’ai traversé), ce sont les salles de sport en plein air ! Des infrastructures accessibles à tous, pour faire son sport, face à la mer.
Une fois la ville derrière moi, je continue sur la piste cyclable, grâce à laquelle je découvrir (de nouveau) de magnifiques falaises. C’est ici que j’ai découvert la plage de Falésia : c’est un incontournable si vous passez dans l’Algarve !
Arrivée à Olhos de Agua, impossible de continuer sur la piste cyclable indiquée sur la carte, le terrain a été privatisé entre-temps : il faut donc faire le tour, passer à travers des chantiers et perdre un temps considérable ! C’est pour cela qu’une pause s’est imposée à Olhos de Agua, dans le bar Gelataria Caravela, où j’ai été accueilli comme une reine par Pedro, qui m’a même offert un gâteau « lune de miel » comme cadeau de réconfort avant d’attaquer les dernières heures de marche de la journée, sur la route. Enfin je passe devant le Torre de Medronheira, avant de passer la nuit sur la plage de St. Eulélia.
Jour 5 :
Top départ de la plage de St Eulélia pour rejoindre celle d’Albufeira : attention, sur cette partie de trek, j’ai décidé d’emprunter la plage, pour gagner (un peu) de temps. Et le moins qu’on puisse dire… c’est que c’est assez physique de marcher sur le sable ! Une fois arrivée à Albufeira, je traverse la ville, contourne le port pour rattraper les falaises d’Arrifes. D’Arrifes à Galé, vous pouvez marcher sur les falaises. Non seulement vous pouvez, mais vous le DEVEZ ! C’est absolument magnifique : encore une fois, c’est un endroit à voir si vous êtes de passage en Algarve.
Jour 6 :
C’est encore sous le soleil que j’entame cette 6ème journée ! Je longe la falaise jusqu’à Armaçao pour rejoindre la piste cyclable (Ecovia) : c’est un sentier agréable, puisque vous marcherez un certain temps sur un chemin en bois aménagé. Le plaisir est de courte durée, puisque je suis de nouveau bloquée par des constructions et des chantiers : il faut une nouvelle fois contourner puis reprendre le chemin sur les falaises, pour arriver à Benagil, la fameuse grotte à aller voir absolument d’en haut… et d’en dessous ! Pour cela, il faut rejoindre la plage de Benagil, embarquer à bord d’un bateau pour faire le tour des grottes durant 30 minutes avec un guide. Ces grottes (une cinquantaine tout le long de la côte), ont été formées par la mer et le vent, pour le plus grand plaisir de nos yeux ! En tout cas, un conseil : si vous n’aviez qu’une seule excursion à faire en Algarve, choisissez celle-ci, car c’est un spectacle absolument grandiose qui s’offre à vous !
Jour 7 :
J’ai décidé de rejoindre la ville de Lagoa à pied, le long de la route pour essayer de gagner du temps. Alors figurez-vous que l’auto-stop en Algarve… ça ne marche pas très bien ! Si vous aviez l’intention de parcourir le pays de cette façon la, alors bon courage : pas une seule voiture ne s’est arrêtée… Une fois arrivée à Lagoa, j’ai triché un peu et pris le bus pour Portimao, que j’ai traversé (à pied), pour rejoindre la plage da Rocha et visiter le centre-ville. Portimao ne m’a pas laissé un très bon souvenir, c’est pour cela que j’ai pris rapidement le train pour Lagos (comptez 2,20 euros pour le train). Arrivée sur place, direction l’auberge « Brisa Sul Santo Amaro » avec un superbe accueil, une fois encore. Lagos est une ville charmante, qui fait beaucoup penser à Lisbonne avec ses petites ruelles et maisons colorées, sans oublier ses rues vallonnées. Sur place vous pourrez découvrir le marché des esclaves : un petit musée et une place où ont été vendus les esclaves d’Afrique dès 1444. A Lagos, comme à Faro, n’hésitez pas à vous balader sans but précis pour découvrir différents monuments : l’église Saint-Antoine, la place Infante Henrique ou encore l’impressionnante muraille qui fait le tour de la ville.
Jour 8 :
Départ de l’auberge pour rejoindre le fameux sentier des plages ! Ce sentier débute sur la plage de Pinhao et rejoint celle de Luz, pour traverser une dizaine de plages. C’est un sentier que je conseille fortement pour les paysages magnifiques, mais que je déconseille aux familles avec des enfants en bas âge et aux personnes qui ont le vertige ! C’est un sentier assez vallonné et donc un peu physique. Parmi toutes ces belles plages, il faut absolument s’arrêter à la Ponta da Piedade : c’est grandiose ! Une vue magnifique et un décors de carte postale, notamment si vous descendez vers les arches. L’appareil photo est obligatoire ! Le sentier des plages se termine par une énorme montée, qu’il faudra redescendre pour rejoindre Luz. A la sortie de la ville, vous pourrez découvrir des ruines romaines et c’est à partir de ce moment là, que le paysage devient plus sauvage avec moins d’habitations. Après une grosse journée de marche, je pose la tente à Burgau.
Jour 9 :
Burgau est un charmant petit village à découvrir avec ses petites maisons colorées et ses ruelles étroites. Après Burgau, le trek continu sur la piste cyclable (Ecovia) jusqu’à Salema. Direction Figueira par la route, puis j’ai coupé à travers les vallées pour rejoindre la plage d’Ingrina et y passer la nuit. Lors de cette journée, j’ai traversé des routes carrossables, isolées et vallonnées : certes ce sont de très beaux endroits à découvrir, mais pas forcément accessibles à tous.
Jour 10 :
Le trek se poursuit, direction la plage de Barranco : la première plage remplie de surfers que je vois. Après une grosse montée, j’atterri sur une énorme plaine pour rejoindre Sagrès. Si vous empruntez ce chemin, veillez à bien rentrer dans les terres pour rejoindre la ville, car sinon vous vous trouverez nez à nez à une vallée, qu’il faudra quoi qu’il en soit contourner. Arrivé à Sagrès, vous devez impérativement descendre jusqu’à Ponta de Sagres et découvrir la forteresse !
Après cette très belle découverte, où l’on observe les vagues claquer sur les falaises, direction le Cap Saint Vincent ! Après avoir longé la route (N268) sur plusieurs kilomètres, me voici arrivée à l’extrême sud ouest de l’Europe ! Quelle drôle de sensation : celle de se sentir seule au monde face à cette beauté sauvage, celle de se dire qu’on est arrivé au bout du bout et que plus loin il n’y a que de la mer. C’est un endroit paisible… et très venteux ! Si vous passez dans le coin, vous passerez également devant la plage de Beliche, une plage de surfer et son ancien fort. Il n’y a aucun doute : c’est un endroit à visiter absolument !
Jour 11 :
Ca y est, top départ pour la Rota Vicentina ! Il s’agit d’un circuit pédestre officiel, un sentier de randonnée composé de deux itinéraires : le sentier des pêcheurs et le sentier historique ! Pour cette première journée sur la côte ouest portugaise, j’emprunte le sentier historique direction Vila do Bispo. Le vent était absolument abominable et le paysage monotone : quelle déception ! Le GR, bien indiqué (suivre les traits blanc et rouge), m’emmène sur les hauteurs de Pedralva, où je passe la nuit.
Attention : depuis Burgau, je suis rentrée dans le Parc Naturel du Sud-ouest Alentéjan et de la Côte Vicentine… Il est donc interdit d’y faire du camping sauvage et de faire du feu.
Jour 12 :
Pedralva, c’est une magnifique bourgade que nous fait découvrir ce GR ! Un village charmant avec ses maisonnettes blanches, ses ruelles étroites et entouré de nature : magnifique ! Après avoir traversé le village, je passe par des vallées et des valons parfois ardus. Après quelques montées me voici arrivée à Carrapateira, enfin ! C’est un autre petit village aux couleurs de maisons différentes et au charme particulier… Je vous conseille d’aller jusqu’à la plage de Bordeira : vous y découvrirez des dunes de sable magnifiques grâce à un passage sur le sentier des pêcheurs. Vous pouvez y rester des heures, à observer les énormes vagues claquer contre les falaises et les fameux escaliers allant jusqu’à l’océan… Je passe la nuit à la Casa de Estela : l’accueil est formidable, Estela notre hôte est aux petits soins. Vous avez même du café, thé et nourriture à disposition !
Jour 13 :
Reprise du sentier historique, direction Aljezur. Une randonnée qui continue à travers les vallées : vous verrez sur votre chemin de nombreuses éoliennes. Finalement je décide de quitter le GR, que je trouve assez monotone, pour essayer de rejoindre plus rapidement Aljezur. C’est à 6 km de la ville, épuisée que je passe une (première) nuit pluvieuse sous la tente !
Jour 14 :
Aljezur est une ville charmante, coupée en deux par la rivière Aljezur, dominée par un château en ruine datant du Xème siècle. C’est à partir de ce gros village de 3000 habitants que je décide de marcher le long de la N120 jusqu’à Rogil pour avancer plus rapidement (attention, c’est un itinéraire que je déconseille car pas agréable et très fréquenté par les voitures !). A la sortie de Rogil je récupère le GR par hasard pour dormir dans un forêt de Maria Vinagre.
Jour 15 :
Quelle surprise ! A Maria Vinagre une femme me propose de me prendre en auto-stop jusqu’à Odeceixe, proposition que j’accepte volontiers. Après avoir passé 2-3 jours sur le sentier historique, je décide de continuer le trek sur le sentier des pêcheurs. C’était un choix judicieux, puisque ce sentier est absolument MA-GIQUE ! La plage d’Odeceixe est magnifique, elle a d’ailleurs été désignée comme l’une des 7 merveilles du Portugal en 2012 par les portugais ! Et effectivement, ça vaut vraiment le détour :
Je continue mon parcours sur le sentier des pêcheurs avec des passages assez rudes, notamment à cause des descentes et montées de falaises, souvent venteux et humide en hiver. On note également, que le sentier des pêcheurs est quasiment tout le temps sablonneux (70%), donc assez physique mais absolument grandiose et des paysages à couper le souffle ! Cette première étape Odeceixe – Zambujeira do Mar fait 17 km.
Jour 16 :
Etape 2 // Zambujeira do Mar – Almograve : 22 km
Après avoir passé la nuit sur les hauteurs de Zambujeira do Mar, reprise du sentier des pêcheurs sur la route, avec des trottoirs aménagés et peu de voitures. Le sentier cette fois-ci est bien praticable et plat sur 2 km environ. Vers Porto das Barcas, on récupère le littoral : il s’agit d’un petit village de pêcheurs, perché sur une falaise : un endroit magnifique mais accès difficile avec une montée raide : il faut s’aider d’une corde ! Attention : ce passage est dangereux pour les enfants de bas âge. Une fois cette côte passée, vous vous retrouverez sur un plateau avec un paysage magnifique. On passe devant le phare de Cabo Sardao, puis dans le village de Cavaleiro, puis reprise du sentier le long du littoral et dans le sable ! Le sentier passe par des falaises couleurs ocres, puis rejoint une forêt de pins. Repos à 5 km d’Almograve.
Jour 17 :
Etape 3 // Almograve – Vila Nova de Milfontes : 15 km
Une fois la forêt de pin passé, on récupère les falaises et le sentier dans le sable. Attention, cette étape est particulièrement difficile, car vous la passerez quasiment tout le temps dans le sable. Nuit passée dans l’auberge de jeunesse Walkers Milfontes !
Jour 18 :
Etape 4 // Vila Nova de Milfontes – Porto Covo : 20 km
Avant toute chose, sachez qu’il s’agit probablement de l’étape la plus difficile du sentier des pêcheurs avec quasiment 100% de passage dans le sable ! Soyez également prudents, car le sentier passe par endroits très près de la côte. Une fois arrivée à Porto Covo, je passe la nuit dans une superbe auberge Ahoy Porto Covo Hostel : le personnel est à l’écoute et l’ambiance est familiale. La randonnée se termine ici, à Porto Covo.
Jour 18-19-20-21-22-23
Départ pour Lisbonne, en bus avec la compagnie Rede Expressos : comptez 15,60 euros par personne et environ 13 euros pour les moins de 25 ans.
Une fois arrivée à Lisbonne, trois heures plus tard, j’ai découvert la ville durant 5 jours. Une capitale magnifique, qui vaut vraiment le détour !
C’est ainsi que s’achève mon trek de 400 km le long de la côte portugaise, avec des paysages grandioses, des rencontres géniales et un superbe accueil.
Pour avoir plus d’informations concernant la Rota Vicentina, c’est par ICI !
Notes :
- attention aux nuits très humides ! En cette période de l’année (janvier / février), il vous faudra un bon duvet et un matelas pour dormir en extérieur !
- la côte sud du Portugal devient de plus en plus bétonnée, il est difficile de s’y aventurer librement !
- attention à la carte de l’Algarve, elle n’est plus tout à fait à jour.
- attention, le camping sauvage est interdit dans le Parc Naturel du Sud-ouest Alentéjan et de la Côte Vicentine
Psssssss.. – lui aussi – il a fait du chemin ce blog! je n’y étais pas retourné. Tu as traversée des paysages magnifiques et un pays tellement nature. mais ces 10 années là ont été terribles pour les portugais, mes cousins de Lisbonne en ont vu de toutes les couleur avec la crise. Bientôt pour moi aussi, c’est la quille. Je monte le CA de ma boutique Web de matériels survie et randonnée, puis je pars tester tout ça, avec un Ford transit Cellule , comme toi avec ton Renault Master. Bravo pour les tofs et les bons conseils pratiques sur ta page
Merci pour les tips sur Faro 🙂
Ca me servira surement le WE prochain !!
Bonne route, fais attention à toi.. elle est plus longue que large comme disait mon papi ^^
Loïc
Merci Loïc ! Très bon séjour 🙂