PVT Canada : les démarches à l’arrivée
Alors ça y est, vous êtes arrivés au Canada ? Vous venez tout juste d’atterrir et vous n’avez qu’une envie, aller vous coucher ? Bon, pour cela il faudra encore faire preuve d’un peu de patience, parce que le périple n’est pas encore terminé ! De l’attente, un passage à l’immigration, le trajet pour aller à votre appartement ou air b&b… Et puis toutes les démarches administratives qui vous attendent dans les jours à venir… Je vous explique tout dans cet article !
1/ Quelle compagnie aérienne pour aller au Canada ?
Personnellement j’ai souhaité partir de l’aéroport d’Orly (Ile-de-France), parce que c’était l’aéroport le plus proche de chez moi, et que c’était plus simple pour m’y rendre avec tous mes bagages… Le choix de la compagnie n’a pas été un casse tête puisqu’il n’y en a qu’une seule, qui propose des vols au départ d’Orly : Fly Level. Tout benef’ pour moi, puisqu’en plus, c’était les vols les moins cher pour Montréal. Pour avoir un ordre d’idée, j’ai payé 300€ le billet, avec deux bagages en soute de 23kg, un bagage cabine, mon sac d’ordinateur portable et deux repas végétariens pendant le vol, le tout pour un départ mi septembre, et un billet prit quasiment à la dernière minute (deux semaines avant le vol). Pas trop trop cher.
Mon avis sur la compagnie ? Honnêtement, j’ai agréablement été surprise. Après avoir vu un nombre incalculables de mauvais avis sur internet au sujet de LEVEL, je m’attendais au pire, vraiment au pire. J’ai eu « juste » un problème d’enregistrement en ligne avant le départ, donc finalement j’ai du m’enregistrer directement à l’aéroport (je vous conseille d’arriver à l’aéroport 3h avant le vol). Un problème qui semble être récurant, mais finalement, qui n’est pas très grave (même s’il y a toujours cette petite appréhension d’arriver à l’aéroport et qu’à l’enregistrement on nous dise « c’est trop tard, vous ne pouvez plus vous enregistrer » – oui, oui, ça sent le vécu… Enfin pas moi, je vous rassure (petit clin d’oeil à Romain 😉 )
Bref, venez VRAIMENT 3h avant votre vol. Pour en revenir à la compagnie Fly Level, à part ce petit soucis d’enregistrement en ligne, le vol s’est super bien passé (d’ailleurs l’avion était plein à craquer !). Quelques turbulences, mais un service à bord aux petits soins. Le stewart m’a ramené mes petits plats végétariens (très bons au passage !) et en plus il y avait de quoi s’occuper. Des écrans à chaque sièges (oui, bon, ok, la dernière fois que j’avais pris un long courrier c’était il y a quelques années et tous ces gadgets n’existaient pas encore…) Donc plusieurs films à notre disposition, et des bons films ! J’ai enfin pu regarder Bohemian Rhapsody – très bon film au passage -, et 2 autres films, pour faire passer le temps… Donc OUI, je vous conseille vivement cette compagnie (et je ne suis même pas payée pour l’écrire ! :p)
La compagnie aérienne la plus convoitée pour partir au Canada est AirTransat. Une compagnie fiable, probablement l’une des moins chères sur le marché et en plus, si vous partez en PVT (programme EIC), vous pouvez avoir un bagage de 23kg supplémentaire, gratuitement, via le site pvtistes.net. Et croyez moi, si vous comptez rester plus de 6 mois au Canada, cette deuxième valise est carrément la bienvenue ! Bon, par contre, si vous partez avec AirTransat, vous devrez obligatoirement partir de Roissy Charles de Gaulle. En ce qui concerne les services à bord, c’est également deux repas inclus, des films, des jeux vidéos, de la musique… Parfait pour passer le temps pour ces 8 prochaines heures de vol !
2/ L’immigration canadienne
C’est le passage obligatoire à votre arrivée au Canada. Pour trouver les bureaux de l’immigration canadienne, rien de plus simple : suivez la foule ! De toute façon vous ne pourrez pas sortir de l’aéroport sans passer par l’immigration et les douanes. Vous allez donc faire la queue, après 8h de vol, ça va être super plaisant, vous verrez ! (c’est ironique, of course, mais pas le choix, donc… on prend son mal en patience svp !) Dans un premier temps vous serez dirigé vers des bornes, où vous devrez vous identifier et donner la raison de votre séjour au Canada. A ce moment là, la borne vous imprimera un ticket, pour vous diriger ensuite vers les bureaux de l’immigration (si vous êtes venu au Canada pour travailler, et dans le cadre du programme EIC / PVT).
Vous attendrez encore, pour rentrer dans les bureaux, vous allez tirer un autre ticket, avec un numéro dessus, puis vous irez vous asseoir, parce qu’il faudra encore patienter (d’ailleurs à ce moment là, on a un peu l’impression d’attendre chez le boucher, c’est assez marrant). BREF. Une fois votre tour arrivé, vous vous retrouverez devant un Monsieur (ou une Madame), de l’immigration, qui peut-être vous posera quelques questions. Dans tous les cas, soyez toujours honnêtes ! D’ailleurs si vous êtes venus avec téléphone portable et ordinateur portable, pensez à bien les avoir chargé avant de partir, car on pourrait vous demander de les allumer, pour en vérifier le contenu…
Je vous disais donc, que l’agent de l’immigration pouvait vous poser quelques questions. Il m’a demandé par exemple, si j’étais venue au Canada dans l’optique de travailler, et si j’avais du saucisson et de l’alcool dans mes bagages en soute. Oui, oui il m’a vraiment posé cette question. Finalement le passage devant l’agent est très rapide et votre permis de travail vous est délivré rapidement. Par contre un conseil : vérifiez bien TOUT les éléments inscrits sur votre permis. Nom, prénom, date de naissance, numéro de passeport, date de validité du permis etc. S’il y a une faute quelque part, n’hésitez pas à en faire part à l’agent, normalement il devrait le modifier de suite.
3/ Le NAS
Vous avez récupéré de votre Jetlag ? Bon, normalement si vous avez réussi à ne pas trop dormir durant le vol, ça devrait aller… Maintenant que vous êtes bien reposés, c’est parti pour les démarches administratives… Je vous rassure, il n’y en a pas beaucoup – beaucoup. Dans un premier temps, si vous êtes ici au Canada (Montréal pour ma part) avec un PVT, dans l’objectif de travailler, il faudra absolument aller faire votre Numéro d’Assurance Sociale (NAS). Ce numéro est indispensable pour pouvoir travailler sur le territoire canadien, car il vous sera obligatoirement demandé par votre futur employeur. Attention toutefois, car ce numéro est personnel, il ne faut pas le communiquer à n’importe qui. Par exemple, vous n’avez pas à le fournir à votre futur locateur (propriétaire d’appartement).
Pour obtenir son NAS, rien de plus simple ! Il suffit de vous rendre en personne dans un centre de service Canada, sans rendez-vous (je vous conseille d’y aller à l’ouverture, c’est à ce moment là, ou il y a le moins de monde). À l’accueil on vous indiquera la salle d’attente, puis ensuite vous serez invité à aller dans un bureau, où l’on vous demandera votre permis de travail et votre passeport. Votre NAS n’est valide que jusqu’à la fin de votre permis de travail, donc si tout est en ordre, vous repartirez avec votre NAS en poche, sans avoir à payer quoi que ce soit. C’est bon, vous pouvez officiellement travailler au Canada en toute tranquillité !
4/ La banque
Si vous comptez travailler au Canada, ouvrir un compte en banque peut être très pratique. J’ai décidé d’ouvrir un compte à la Banque Nationale du Canada. En allant directement sur place, dans une succursale de la BNC, j’ai eu un rendez-vous en une heure. Lors de votre rendez-vous avec votre conseiller, vous pourrez directement repartir avec une carte de débit. Le plus pratique est de télécharger l’application BNC, pour pouvoir récupérer un Spécimen Chèque, que vous devrez fournir à votre futur employeur pour être payé. Ensuite, sans frais, vous pouvez demander une carte de crédit, ultra importante ici au Canada. C’est grâce à elle que vous allez pouvoir créer un historique de crédit, fondamentale en Amérique du Nord, si vous comptez vous y installer pour une durée indéterminée.
Mon impression sur la BNC ? Mon avis est un peu mitigé. Ma conseillère est adorable. Mais c’était un peu compliqué pour recevoir ma carte de crédit. Entre mon dossier qui n’a pas été envoyé à Mastercard, mon adresse postale qui n’a absolument pas été prise en compte et la carte envoyée à l’autre bout de Montréal… Ça en fait beaucoup. Donc moyennement ravie, vous imaginez bien. Heureusement, tout est bien, qui fini bien (oui, il y a beaucoup de bien dans cette phrase, et alors?). L’avantage de la Banque Nationale du Canada, c’est qu’elle existe partout sur le territoire, et ça, c’est pas négligeable !
Comment faire un virement à l’internationale ? Oh oui, c’est un véritable casse-tête ! Les banques canadiennes ne connaissent pas l’IBAN, c’est donc super compliqué de faire comprendre ça à nos banques françaises… J’ai essayé de le faire moi-même, via le site internet du Crédit Mutuel… Ce fût un échec. Alors j’ai décidé de passer par TransferWise. Au début ultra septique, mais finalement ça a super bien fonctionné et c’était surtout ultra rapide (3 jours environ), pour des frais défiant toutes concurrences : 8€ environ. C’est donc une belle alternative, si vous n’arrivez pas à faire le transfert d’argent entre votre compte français et votre compte canadien.
Voici à peu près tout ce que vous aurez à faire dès votre arrivée au Canada, et ce, dès les premiers jours. Je vous conseille également de rapidement ouvrir une ligne téléphonique, ça sera bien plus pratique pour votre recherche d’emploi. Une carte de transport (OPUS) est bien pratique aussi, pour vous balader librement dans Montréal et surtout pour vos futures visites d’appartements ! Bonne installation à tous !
Merci pour ton article, que de bons conseils j’espère que tout va bien se passer pour moi ahah 😉
Avec grand plaisir ! 🙂 Je suis certaine que tout va bien se passer. Tu arrives quand ?